La carrière internationale instable du musicien belge Henry Vieuxtemps préfigure l’idée européenne mieux que celle de tout autre musicien du XIXe siècle.
Son Élégie de 1848 est éloquente à cet égard: elle voit le jour à Saint-Pétersbourg, connaît à Paris ses plus grands succès, est imprimée à Offenbach-sur-le-Main, et fait l’objet d’un compte rendu enthousiaste à Londres.
Déjà, à l’époque, on s’extasiait devant les contrastes expressifs et la coda virtuose de la pièce, «aussi élégante que brillante».
Après la Sonate op. 36 (HN 577), voici, avec l’Élégie op. 30, une autre oeuvre pour alto de Vieuxtemps qui paraît pour la première fois en édition Urtext.
C’est à nouveau Tabea Zimmermann qui a indiqué les coups d’archet, et la préface a été rédigée par la spécialiste Marie Cornaz.
Note de l'éditeur
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