- 12 morceaux pour l'orgue expressif op 14 - Prélude et 2 fantaisies pour orgue expressif op 57
Si l’intérêt de Boëly pour l’orgue expressif reflète la polyvalence du concept d’«expressivité», il se veut l’émule de Rousseau qui dit que «la musique, en imitant la variété des accens et des tons, doit donc imiter aussi les degrés intenses ou remisses de la parole, et parler tantôt doux, tantôt fort, tantôt à mi-voix». Peu exploitée dans l’op. 14, la dimension «expressive» est exaltée à l’extrême dans les Fantaisies, où surabondent les indications de nuances, les accents, voire les soufflets dynamiques sur une note tenue.
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