Le chanteur et trompettiste de jazz raconte son enfance à La Nouvelle-Orléans, ses débuts de chanteur, son séjour en maison de correction, sa vie de famille, ses rencontres, les orchestres dont il a fait partie. Il évoque notamment le rôle de King Oliver dans ses premières années de musicien. Son témoignage apporte également un éclairage sur la ségrégation raciale aux Etats-Unis.
«À l’époque de ma naissance, mon père et ma mère résidaient chez ma grand-mère, Mme Josephine Armstrong (bénie soit-elle?!), mais ils n’y restèrent pas longtemps. Ils se disputaient si souvent que ce qui devait arriver arriva : ma mère s’en alla, me laissant à la charge de Mamie. Mon père partit vivre avec une autre femme.»
Dans ce récit autobiographique, Louis Armstrong évoque – avec tendresse, humour et ironie parfois – sa jeunesse à La Nouvelle-Orléans. Issu d’un milieu des plus modestes, placé à l’âge de 13 ans dans une maison de redressement, Satchmo, comme on le surnommait déjà, aurait pu aisément plonger dans la délinquance. Mais la rencontre avec un professeur de cornet allait changer sa vie – et l’histoire de la musique.
Texte capital pour comprendre le parcours de l’un des plus grands musiciens du XXe siècle, Satchmo, Ma vie à La Nouvelle-Orléans est un témoignage inestimable sur l’avènement du jazz, dans une Amérique où la ségrégation raciale fait rage.
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