L’ouvrage de Michel Robert permet de bien cerner le personnage tellement attachant et non dénué d’humour, parfois taquin, qu’était Pierre Cochereau qui, en matière d’improvisation, reste une référence tant il continue de fasciner. L’auteur de cet écrit nous livre des anecdotes sur le maître (qui, d’ailleurs, détestait qu’on l’appelle « Maître »).
Il donne un éclairage sur les influences de Pierre Cochereau et analyse magnifiquement ses improvisations, son langage personnel et si riche, sa science du rythme, depuis ce monument, en décembre 1963 : la Symphonie improvisée et les Treize improvisations sur les versets de Vêpres (Philips).
Cochereau aima le contact – il était très chaleureux – et, vis-à-vis des jeunes musiciens, toujours à leur écoute, immensément bienveillant, il les encouragea et conseilla constamment.
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